Rue officinale
Ruta graveolens
Originaire du bassin méditerranéen et d’Asie occidentale. Elle est aujourd’hui cultivée dans de nombreuses régions du monde, notamment en Europe, en Afrique du Nord et en Amérique.
Dans l’Antiquité, la rue était utilisée à des fins médicinales et magiques. Les Romains et les Grecs l’employaient comme antidote contre les poisons.
Au Moyen Âge, elle était associée à la protection contre les mauvais esprits et était l’un des ingrédients du célèbre « vinaigre des quatre voleurs« , aux côtés de la sauge, de la menthe, du romarin, de l’absinthe, de la lavande, du camphre, de la cannelle et du clou de girofle. Ce mélange était réputé pour ses propriétés protectrices contre la peste.
Son parfum très particulier fait fuir les chats et les rongeurs de son entourage.
Floraison :
Récolte :
Fructification :
Partie(s) utilisée(s) :
Utilisations :
goût amer, épicé, et légèrement piquant, avec un arrière-goût qui peut rappeler l’ail ou l’oignon.
Elle est utilisée en cuisine méditerranéenne, bien que son usage soit limité en raison de son goût très fort. On la trouve parfois dans des liqueurs, comme la grappa en Italie.
Propriété(s) connu(s) :
Toxique à fortes doses et ne doit pas être consommée en grande quantité.
Elle est déconseillée aux femmes enceintes, car elle peut provoquer des contractions utérines.
L’application cutanée peut provoquer des irritations, voire des brûlures sous l’effet du soleil (photosensibilisation).
Certaines plantes peuvent être contre-indiquées pour certaines pathologies ou pour des personnes présentant des antécédents médicaux spécifiques. Il est donc préférable de consulter au préalable un professionnel de santé qualifié.