Valériane
Valeriana officinalis
Originaire d’Europe et d’Asie. Elle pousse principalement dans les prairies humides, les bords de rivières et dans les zones boisées de climat tempéré.
Depuis l’Antiquité, la valériane a été utilisée comme remède naturel. Les Grecs et les Romains l’utilisaient pour traiter l’insomnie et les troubles nerveux. Au Moyen Âge, elle était souvent employée contre les crises de panique et l’anxiété.
Ce sont les racines qui concentrent la majorité des principes actifs, surtout les valépotriates et les huiles essentielles, responsables des effets sédatifs.
Floraison :
Récolte :
Fructification :
Utilisations :
Goût : Amer, terreux, légèrement épicé.
Arôme : Odeur forte, souvent décrite comme désagréable, avec une note musquée et rappelant l’odeur de terre ou d’animaux.
La valériane est rarement utilisée en cuisine, car elle possède un goût et une odeur assez forts, souvent comparés à ceux de la terre ou des racines. Cependant, certaines variétés peuvent être employées en petites quantités dans les salades pour ajouter une note amère ou légèrement piquante.
Bien que moins utilisées que les racines, elles possèdent également des propriétés médicinales, mais en concentrations plus faibles. Elles peuvent être employées pour des tisanes légères ou pour leur action calmante douce.
Les fleurs peuvent parfois être ajoutées à des mélanges d’herbes.
Propriété(s) connu(s) :
Grossesse et allaitement : Il est conseillé de ne pas utiliser la valériane pendant la grossesse ou l’allaitement, car ses effets ne sont pas bien étudiés chez les femmes enceintes.
Interaction médicamenteuse : La valériane peut interagir avec les sédatifs, les somnifères, et d’autres médicaments agissant sur le système nerveux. Il est recommandé de consulter un médecin avant de l’utiliser en cas de traitement médical en cours.
Somnolence diurne : Chez certaines personnes, la valériane peut provoquer une somnolence le lendemain.
Certaines plantes peuvent être contre-indiquées pour certaines pathologies ou pour des personnes présentant des antécédents médicaux spécifiques. Il est donc préférable de consulter au préalable un professionnel de santé qualifié.
