Amarante
Amaranthus retroflexus
Originaire des Amériques (probablement d’Amérique du Nord), mais elle est aujourd’hui largement naturalisée dans de nombreuses régions du monde, notamment en Europe, en Asie et en Afrique. C’est une plante pionnière qui pousse principalement dans les champs, les friches et les terrains vagues.
Dans certaines cultures amérindiennes et latino-américaines, l’amarante était un aliment de base et une source de protéines.
Elle était aussi utilisée dans des rituels et des cérémonies religieuses. Certaines espèces d’amarante, proches de l’Amaranthus retroflexus, étaient particulièrement prisées par les Aztèques.
Riches en vitamines A et C, calcium, fer et protéines.
Floraison :
Récolte :
Fructification :
Le goût des feuilles est similaire à celui des épinards, avec une légère amertume quand elles sont plus matures. Elles peuvent également avoir une texture légèrement mucilagineuse.
Bien que certaines espèces d’amarante soient cultivées pour leurs graines riches en protéines, les jeunes feuilles de l’Amaranthus retroflexus peuvent également être consommées comme légumes.
Elles sont généralement cuites à la vapeur ou sautées, similaires à l’épinard. Les jeunes feuilles sont tendres et peuvent être ajoutées crues aux salades.
Feuilles : Consommées crues ou cuites, utilisées en infusion.
Tiges : Parfois utilisées en cuisine, mais moins courantes que les feuilles.
Racines : Moins souvent utilisées mais peuvent être employées en décoction.
Pour aller plus loin :
Propriété(s) connu(s) :
Oxalates : Comme d’autres légumes-feuilles (épinards, bette), l’amarante contient des oxalates. Cela peut poser problème pour les personnes souffrant de calculs rénaux ou d’autres troubles liés à l’accumulation d’oxalates.
Nitrates : Si la plante pousse dans des sols riches en nitrates, elle peut en accumuler, ce qui peut être toxique à des doses élevées.
Allergies : Certaines personnes peuvent présenter des réactions allergiques au pollen ou à la consommation de la plante, bien que ce soit rare.
Certaines plantes peuvent être contre-indiquées pour certaines pathologies ou pour des personnes présentant des antécédents médicaux spécifiques. Il est donc préférable de consulter au préalable un professionnel de santé qualifié.