Petit producteur de biodiversité

Chardon (Cirse)

Cirsium arvense

Le Cirsium arvense est originaire d’Eurasie, mais il s’est répandu dans de nombreuses autres régions du monde, notamment en Amérique du Nord, où il est considéré comme une plante envahissante. Il pousse principalement dans les prairies, les champs cultivés, les friches et au bord des routes.

Dans certaines cultures, les chardons ont une symbolique spirituelle ou mystique, représentant à la fois la protection et la résistance. Au Moyen Âge, les chardons étaient parfois utilisés en médecine populaire pour leurs propriétés supposées purificatrices. En Écosse, le chardon est un symbole national, mais il s’agit généralement d’une autre espèce de chardon (le chardon aux ânes, ou Onopordum acanthium).

 

Utilisations :

Goût amer, ce qui le rend peu appétissant en comparaison à d’autres plantes comestibles. Son amertume rappelle celle de certaines herbes sauvages, et son arôme n’est pas particulièrement notable, hormis un léger parfum terreux quand les racines sont préparées.

Bien que le cirse commun soit épineux, toutes ses parties sont consommées, de la racine aux boutons floraux, en passant par la tige et les feuilles.

Ils peuvent être cuits comme un légume ou préparés en saumure.

Les racines tendres et charnues sont d’abord cuites à l’eau ou au four, puis sautées à la poêle.

Les jeunes feuilles, encore sans piquants, se consomment crues en salade ou cuites. Si des épines sont déjà présentes, elles peuvent être retirées avant consommation.

Les jeunes tiges encore tendres sont parfois épluchées et consommées crues. Elles peuvent également être cuites de la même manière que les salsifis.

Effet allergique : comme de nombreuses plantes de la famille des Asteraceae, le Cirsium arvense peut provoquer des réactions allergiques chez certaines personnes sensibles, notamment ceux qui sont allergiques aux plantes comme l’armoise, la camomille ou l’ambroisie.

Grossesse et allaitement : en raison de son utilisation médicinale peu documentée, il est préférable de l’éviter chez les femmes enceintes ou allaitantes.

Irritation : les épines peuvent provoquer des irritations cutanées si elles ne sont pas manipulées avec précaution.

 Certaines plantes peuvent être contre-indiquées pour certaines pathologies ou pour des personnes présentant des antécédents médicaux spécifiques. Il est donc préférable de consulter au préalable un professionnel de santé qualifié.