Ortie
Urtica dioica
Originaire des régions tempérées d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord.
En Europe, elle était utilisée au Moyen Âge pour traiter diverses maladies, y compris les douleurs articulaires et l’anémie.
En Afrique, certaines communautés l’utilisent pour ses vertus nutritionnelles et médicinales.
En Amérique du Nord, les tribus amérindiennes en faisaient usage pour ses propriétés nutritives et curatives.
Ses fibres étaient traditionnellement utilisées pour fabriquer du tissu, comme un substitut au lin ou au coton.
Floraison :
Récolte :
Fructification :
Utilisations :
Une fois cuite ou séchée, elle perd son effet urticant et présente un goût doux, légèrement herbacé, proche de celui des épinards ou du thé vert. Elle dégage un parfum végétal et frais, idéal pour les soupes ou les infusions.
Elle doit être blanchie ou cuite pour neutraliser son effet urticant, dû à l’acide formique.
Cuisinée de nombreuses façons, souvent comme un légume ou une herbe aromatique :
La soupe d’ortie est un plat populaire en Europe de l’Est.
Les feuilles peuvent être mixées dans des sauces ou mélangées à des pâtes.
Les feuilles séchées ou fraîches sont infusées pour créer des tisanes nutritives et détoxifiantes.
L’ortie remplace souvent le basilic pour des variantes de pesto.
Pour aller plus loin :
Grossesse : bien que certains la recommandent, d’autres conseillent de l’éviter en raison de ses effets potentiels sur l’utérus.
Problèmes rénaux : en raison de ses effets diurétiques, elle pourrait aggraver certaines maladies rénales.
Hypotension : son effet diurétique peut entraîner une baisse de la pression artérielle, ce qui peut être dangereux pour les personnes souffrant d’hypotension.
Certaines plantes peuvent être contre-indiquées pour certaines pathologies ou pour des personnes présentant des antécédents médicaux spécifiques. Il est donc préférable de consulter au préalable un professionnel de santé qualifié.